LE CAVALEUR

ï¿½douard Choiseul, la cinquantaine, a parfaitement rï¿½ussi sa vie professionnelle: grand pianiste de concert, il est trï¿½s demandï¿½, non seulement en France mais aussi ï¿½ l'ï¿½tranger. Sa vie privï¿½e, par contre, est un vï¿½ritable casse-tï¿½te : ï¿½douard est trï¿½s sensible au charme fï¿½minin et ne sait pas trï¿½s bien choisir entre une vie stable avec son ï¿½pouse Marie-France et ses trois enfants, et une vie de sï¿½ducteur... C'est donc ï¿½ de vï¿½ritables acrobaties que se livre ï¿½douard : il voit assez souvent sa maï¿½tresse attitrï¿½e, Muriel, passe tout de mï¿½me un peu de temps avec sa femme, revoit ï¿½ l'occasion sa premiï¿½re ï¿½pouse, Lucienne, et, comble de complication, essaie aussi de satisfaire les exigences professionnelles de son imprï¿½sario - une dame elle-mï¿½me charmante, prï¿½nommï¿½e Olga et qui, si elle suivait son seul dï¿½sir, obligerait ï¿½douard ï¿½ jouer tous les soirs de la semaine !

Par hasard, ï¿½douard retrouve ï¿½galement Suzanne, qui fut littï¿½ralement son premier amour, lorsqu'il avait autour de 18 ans. Soudain, les souvenirs remontent ï¿½ la surface... et les regrets aussi : ï¿½douard se demande si, finalement, ce n'est pas avec Suzanne qu'il aurait ï¿½tï¿½ le plus heureux! Mais ce moment de nostalgie ne~ dure pas bien longtemps : la nature d'Edouard reprend le dessus, et le quinquagï¿½naire est prï¿½t ï¿½ jeter son dï¿½volu sur Valentine, la petite-fille de Suzanne, une jeune fille trï¿½s fraï¿½che, qui ressemble beaucoup ï¿½ sa grand-mï¿½re et pourrait sï¿½rement redonner ï¿½ ï¿½douard un peu de jeunesse ! Cependant, Valentine ne le prend pas trï¿½s au sï¿½rieux, et tous les rï¿½ves d'ï¿½douard s'envolent...

Finalement, comme sa femme Marie-France, lassï¿½e par ces enfantillages, a quittï¿½ le domicile conjugal, ï¿½douard part chez un ami en province et dï¿½cï¿½le chez le fils de ce dernier de rï¿½els talents de pianiste. ï¿½douard dï¿½cide de former ce jeune homme et se sent pour la premiï¿½re fois vraiment utile...